jeudi 12 janvier 2012

Nouvel-an à Lausanne


S’il y a bien une chose à porter au crédit de l’urbanisme lausannois, c’est le plaisir offert chaque fin d’année à tous les admirateurs de Notre-Dame.
Cette année encore, et durant quelques semaines, la cathédrale baigne dans une froide lumière bleue qui rehausse magnifiquement les splendeurs gothiques qui surplombent la cité, offrant au promeneur une ambiance que n’eût pas dédaignée Tim Burton en son heure de gloire passée...
Mais la plus grande jouissance nous est offerte le soir de la nouvelle année. Depuis 1904, en un exquis paradoxe, on nous permet d’admirer une fois encore le beffroi sublimé par une pyrotechnie en rouge, et en même temps de satisfaire nos pulsions anticléricales par l’autodafé symbolique d’un monument de la chrétienté.
Jouir en même temps de la magnificence architecturale de ce que le christianisme a enfanté de plus beau, et détruire par le feu ce qu’il a représenté, et représente sans doute encore toujours, de pire dans la nature humaine !
Double plaisir esthétique et athée renouvelé chaque année...
Merci Lausane !


Lausanne, décembre 2011

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire