jeudi 26 janvier 2012

LieFlowers, suite...


Quelques petites précisions que je tenais à apporter aux lignes récemment écrites contre le projet Rosebud.
Il me semble y avoir deux éléments bien distincts dans ce débat : le projet architectural en lui-même, et son intégration à la Cité.
En tant que pourfendeur de l’orthogonalité et de ce que je trouve trop souvent être un manque d’originalité, je tenais à exprimer un avis plutôt favorable quant à son toit atypique à très forte pente, et surtout son asymétrie étonnante !
Ce n’est pas l’architecture du bâtiment que je condamne, mais bien le fait que celle-ci n’a à mon avis absolument aucune place dans un quartier historique. Ce n’est pas aux architectes que je m’en prends ici (pour autant bien sûr que ceux-ci daignent tenir compte de l’environnement qui entoure les projets qu’ils proposent), mais aux décisions des politiciens de permettre à un ouvrage de ce type de s’imposer dans la vieille cité. Au non respect du contexte bâti et des règles du plan général d’affectation, à la soumission absolue aux strictes impératifs d’économie écologiste, et, par dessus tout, dans ce cas précis, au choix des matériaux utilisés pour la toiture.
Je ne reviendrai pas sur ma position quant à la nécessité pour moi évidente de reconstruire le bâtiment à l’identique, mais tenais à nuancer mon jugement sur le projet architectural en lui-même.

Lausanne, le 26 janvier 2012

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire