lundi 13 février 2012

L'avenir de Lausanne...

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/Spectaculaire-demolition-a-lavenue-de-la-Gare/story/24453177

Ici les mots sont impuissants...

jeudi 9 février 2012

Démolition et crime, suite...

Pour ceux qui me lisent régulièrement, je relaie, en partie, la réponse que me fait Monsieur Philippe Gross suite à l’envoi d’une copie de mon article Démolition et crime et d’un exemplaire de mon petit essai Du Réel à venir.
Après deux paragraphes consacrés aux procédures d’obtention d’un permis de démolition, je me vois signifié :

"... Par contre, je ne peux m'intéresser aux propos de celui qui confond des problèmes matériels, aussi importants soient-ils, avec d'effroyables drames humains comme ceux générés par les auteurs de crime contre l'humanité.
En affirmant dans vos lignes que la démolition de l'immeuble en question relève du crime contre l'humanité, vous avez franchi une limite qui, à mes yeux, décrédibilise tout ce que vous pouvez affirmer par ailleurs.
En conséquence, je vous renvoie votre ouvrage et vous remercie de vous abstenir de toute réponse à la présente."

J'admets mon erreur d'avoir employé, trop légèrement sans doute, cette expression de "crime contre l'humanité", bien que celle-ci relevât essentiellement du ton pamphlétaire du texte, et associée plutôt aux idées du Corbusier et de ses continuateurs. Mais sans doute Monsieur Gross m'a-t-il lu trop rapidement...
Je crois néanmoins que cette erreur lui est prétexte bienvenu pour rejeter en bloc tout mon texte, et éviter de répondre aux griefs que je persiste à croire légitimes, notamment quant à ses affirmations douteuses sur la non-intégration du bâtiment Isoz dans le quartier.
Je constate donc que la seule réponse que l’on me fait consiste à tenter de décrédibiliser l’ensemble de mes propos en n’en relevant qu’une seule occurence, peut-être malheureuse, et, ce faisant, en rejetant allégrement toutes les autres pour éviter de répondre sur le fond...
Je maintiens que cette œuvre de destruction est à prendre comme un symptôme, peut-être isolé aux yeux de certains, mais néanmoins emblème annonciateur des diktats urbanistiques qui peu à peu vont essaimer dans tout Lausanne, si ce n’est déjà le cas, et qu’il s’agit de combattre plus que jamais...

Lausanne, 9 février 2012


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